cochon ! », il n’arrive souvent, si vous êtes plus raisonnable que lui, qu’à vous faire hausser les épaules ; mais qu’il ait la mauvaise inspiration de préciser : « Vous êtes un cochon de Français ! » Ah ! malheur !
Qu’est-ce qu’il prend pour son rhume, pâle étranger !
Pardon de cette petite digression que j’avais sur le cœur et revenons à nos sympathiques personnages.
Le Pauvre Bougre, si j’ai bonne mémoire, venait de déclarer :
— Je me suis fait un front qui ne sait plus rougir.
Ironique, le garçon remarque :
— C’est votre chapeau qui rougit pour vous.
Loin de se froisser de cette observation, le Pauvre Bougre enlève son couvre-chef, le contemple, le lustre par un restant d’habitude, puis, le remettant sur sa tête :
— Le fait est, confirme-t-il, que mon galurin tourne à l’écarlate.
Le garçon de café, sans le moindre tact, hélas ! crut devoir insister :