Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/209

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Une des tours de ce château servait de chapelle, et la lueur que nous avions aperçue n’était autre que l’éclairage sacré tamisé par les hauts vitraux gothiques.

Des chants nous arrivaient, des chants graves et mâles, des chants qui vous mettaient des frissons dans le dos.

— Entrons, fit Schwartzbacher, résolu.

— Par où ?

— Ah ! voilà… cherchons une issue.

Schwartzbacher disait : « Cherchons une issue », mais il voulait dire : « Cherchons une entrée. » D’ailleurs, comme c’est la même chose, je ne crus pas devoir lui faire observer son erreur relative, qui peut-être n’était qu’un lapsus causé par le froid.

Il y avait bien des entrées, mais elles étaient toutes closes, et pas de sonnettes.