Page:Allart - Histoire de la République de Florence.djvu/14

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de sa bassesse, s’arma et s’organisa en corps. Cette contrée n’appartint pas à ses souverains, elle appartint aux hommes de génie qui l’habitaient : une aristocratie naturelle y régna par le droit, et comme un Gonzague, duc de Mantoue, disait de sa ville : — Mantoue n’est pas à moi, mais c’est la ville de Jules Romain, — ainsi l’Italie se rangea sous de vraies autorités. Et espérons qu’elle saura le mieux un jour constituer les deux pouvoirs par lesquels elle s’est illustrée !


Quant à l’auteur, il n’a rien à dire de lui-même, si ce n’est qu’étant femme, et n’ayant pu prendre part à la politique, comme on voit faire à tant de gens, il s’est amusé à raconter à son pays une histoire civile très compliquée.