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de l’ambitieux, n’aura qu’à régler les situations, les paroles et les actions de son personnage sur les linéaments principaux qu’il aura découverts.

CHAPITRE III. L’avarice ( 1 )

    L’avarice ferme le cœur plus étroitement encore que l’ambition à toute affection domestique, à toute sympathie pour les autres hommes. 
    Cette passion préoccupe trop l’esprit pour souffrir une diversion causée par un sentiment quelconque et l’habitude de tout calculer interdit au cœur de l’avare un mouvement désintéressé. 
    Il redouterait d’aimer parce qu’en aimant il pourrait être entraîné à quelque sacrifice d’ailleurs lui-même il ne sent pas le besoin d’inspirer l’affection. Aucun sentiment ne brille ni ne pèse 

(1) Pour éviter le fractionnement monotone des chapitres suivants en paragraphes, selon l’ordre, toujours le même des harmonies, je me bornerai désormais à indiquer en note à la fin de chaque division l’idée primitive qui y a présidé.