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L’ATELIER D’INGRES

s’il avait, tout simplement, comme il le disait, copié son modèle, il ne serait arrivé qu’au résultat d’une photographie médiocre ; mais il s’en gardait bien : sans en avoir peut-être conscience, il ôtait un détail, appuyait sur un autre qui le frappait et dont il faisait une beauté ; enfin, son ouvrage n’était qu’un résumé complet de ses impressions. Mais non, la passion l’entraînait, et il croyait nous faire copier la nature en nous la faisant copier comme il la voyait.