Page:Amiel - Les Étrangères, 1876.djvu/74

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Que l’eau monte, monte,
Monte au bain toujours.
Halte ! arrête !
De tes dons
Nous avons
Pleine fête.
Ciel ! je ne sais plus le mot
Qui suspend l’œuvre aussitôt.

Comment ramener à l’ordre
Des fadets le plus fervent ?
Je voudrais le cou lui tordre !
Redeviens balai, servant !
Et, le flot à l’onde
S’ajoutant sans fin,
La maison s’inonde,
Déluge est le bain.
Vois mon signe,
Brute ! oison !
Trahison !
C’est indigne !
Mais je tremble ; quel regard
Lance le servant hagard !