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Page:Ampère - L’histoire romaine à Rome, tome 2.djvu/170

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gures ailées, pareilles à celles des cylindres babyloniens.

En ce qui concerne l’Égypte, la ressemblance des figures qui couvrent les murs de ces temples avec les peintures tyrrhéniennes avait déjà frappé Strabon[1]. Ottfrid Müller l’a signalée après lui[2]. On a découvert dans des tombeaux étrusques plusieurs de ces vases à tête humaine qu’on appelle canopes ; seulement ils ont des bras, ce qui n’est pas égyptien[3].

Les pierres gravées qui ont la forme de scarabées, si fréquentes en Égypte, où le scarabée est un symbole hiéroglyphique, abondent dans les tombes étrusques.

Sur ces scarabées eux-mêmes sont tracés de véritables hiéroglyphes[4].

Sur un grand nombre d’ustensiles en bronze paraît la fleur du lotus, ce symbole si souvent répété dans les représentations égyptiennes ; on trouve l’image de l’âme figurée à la manière égyptienne par un oiseau à tête humaine ; enfin dans la collection Campana sont deux singulières statues en terre cuite dont le costume fait penser à la Perse, et les traits,

  1. Str., XVII, 1, 28.
  2. Kl. Schrift., I, 199-100. À propos de certains vases trouvés en Étrurie.
  3. Mic., Ant. pop. pl., XIV, XV.
  4. Quelques-uns semblent une imitation de l’art égyptien ; mais il y en a qui, je crois, viennent de l’Égypte. Ceux qu’on lit sur un vase tiré d’une tombe non loin de Cære veulent dire : vingt-cinq mesures parfums. (Abek., Mitt. It., p. 270.)