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Rome, lui qui en sera un jour le quartier le plus splendide.

On n’y voit encore que des habitations champêtres, entremêlées de quelques sanctuaires sabins. Les Latins, transportés par Ancus Martius, défrichent l’Aventin, dont la forêt commence à s’éclaircir.

Les Latins d’Albe habitent sous les chênes du Cælius. Des temples sabins sont disséminés en assez grand nombre sur l’Esquilin, sur le Viminal et surtout sur le Quirinal.

Un pont de bois réunit les deux rives du Tibre ; la forteresse d’Ancus Martius domine le Janicule.

Le champ de Mars est une grande prairie où se font des courses de chevaux au bord du Tibre. Le Forum est un marché entouré de boutiques. Le Comitium, enceinte découverte, reçoit les patriciens ; la curie, le sénat.

Mais la royauté étrusque est venue et a commencé à faire de Rome une ville monumentale. Le grand cirque existe. On Creuse le grand égout. Le temple de Diane, centre nouveau de la confédération latine, a été bâti parmi les lauriers de l’Aventin et l’enceinte en bois des Septa dans le champ de Mars, où le peuple s’assemble pour le vote et les revues.

Une forte muraille, hérissée de tours, environne la ville. Enfin, en regard du Capitole sabin s’élève, sur le mont Tarpéien, qui vient de changer de nom, le temple de Jupiter.