grands travaux d’utilité publique l’avénement de sa nation à la souveraineté.
Romulus avait élevé une muraille autour de sa petite ville du Palatin ; les rois sabins en avaient agrandi de beaucoup l’enceinte et l’avaient fortifiée ; ils avaient bâti un port, une citadelle et une prison. Les rois étrusques construisirent le cirque, qui devint, avec le temps, le plus grand monument, de Rome ; et un système d’égouts qui excitait l’admiration de Pline, et dont un reste très-imposant, le grand égout (Cloaca maxima), excite encore aujourd’hui la nôtre.
Je parlerai de cet égout quand j’en serai venu à Tarquin le Superbe, son principal auteur[1] ; mais je dois dire dès à présent que l’ensemble des travaux de dessèchement et d’assainissement dont la Cloaca maxima fut le complément magnifique remonte au premier Tarquin[2].
Pour le grand cirque, il lui appartient sans conteste.
Le cirque n’existait pas[3], et il ne pouvait exister avant Tarquin ; car, avant les dessèchements exécutés par ce roi, la vallée devait être en partie au moins inondée par le prolongement du Vélabre entre