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LES MAÎTRES DE LA PENSÉE SCIENTIFIQUE

éloigner ou rapprocher de l’autre, en faisant glisser ces supports dans les fentes I, J, où on les fixe à volonté au moyen d’écrous placés sous le socle, et les deux autres P, Q sont terminées par les chapes en acier X, Y, assez grandes pour retenir les globules de mercure qu’on y place, et où plongent deux pointes d’acier attachées aux boites en cuivre E, F, dans lesquelles entrent les deux extrémités d’un tube de verre OZ portant à son milieu une autre boîte en cuivre à laquelle est soudé un tube de cuivre V dans lequel entre à frottement la tige d’un contrepoids H ; cette tige est coudée, connue on le voit dans la figure, afin de faire varier la position du centre de gravité de toute la partie mobile de l’appareil, en faisant tourner la tige coudée sur elle-même dans le tube de cuivre. On peut approcher ou éloigner ces supports l’un de l’autre en les faisant glisser dans la fente KL, où on les fixe à la distance qu’on veut, à l’aide d’écrous placés sous le socle. Aux deux boîtes de cuivre E, F sont soudées les deux extrémités du fil de laiton ECDF, dont la partie CD, parallèle à AB, est ce que j’ai nommé le conducteur mobile.

Quand on veut faire usage de cet appareil, après avoir fixé les deux supports P, Q à une distance telle que les centres des chapes X, Y correspondent aux pointes d’acier portées par les boîtes E, F et les supports M, N à la distance des deux premiers qu’on juge la plus convenable, on place ces pointes d’acier dans les chapes, et on fait tourner la tige du contrepoids H dans le cylindre creux V, jusqu’à ce que le conducteur mobile reste de lui-même dans la position qu’on veut lui donner, les branches EC, FD, qui en font partie,