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Page:Anatole France - Jocaste et Le Chat maigre.djvu/231

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La sixième, marquée au moyen d’une épingle à cheveux qui avait légèrement égratigné la peinture, disait :


Labanne est un rat. Je me fiche de lui.

Maria.


Il y avait sur cette porte d’autres inscriptions encore.

Dans un coin, près du poêle, une couverture de cheval était jetée sur des livres et des journaux. Ces journaux, ces livres et cette couverture formaient le lit du moraliste Branchut.

Un jour que Branchut, assis sur sa couverture de cheval, songeait à Démosthène, aux professeurs allemands et à la princesse Fédora, Remi, occupé à copier un pot à eau, tirait la langue par excès d’attention. Voulant effacer ses repentirs, il demanda au philosophe s’il n’avait pas dans ses poches de la mie de pain rassis. Et il l’appela par mégarde M. Branchut du Tic. Branchut, que ses malheurs rendaient irascible, le regarda avec des yeux de homard. Un frisson formidable courut tout le long de son nez. Il sortit furieux.

Le poète Dion, qu’il alla trouver à la brasserie,