lèvres afin de leur donner l’onction nécessaire, murmura avec une céleste douceur :
— Oui, Loup… Loup…
— Ainsi, dit madame de Bonmont, vous porterez la mitre, vous tiendrez la crosse ; et vous aurez au doigt un gros anneau.
— Je ne sais pas encore, madame, dit M. Guitrel…
— Si ! si ! vous serez nommé !
Elle se pencha un peu vers l’abbé et demanda à voix basse :
— Monsieur l’abbé, est-ce que l’anneau des évêques doit avoir une forme particulière ?
— Pas précisément, madame, répondit M. Guitrel. L’évêque porte l’anneau comme symbole de son mariage spirituel avec l’Église : il convient donc que cet anneau exprime, en quelque sorte par son aspect même, des idées de pureté et d’austérité.
— Ah !… dit madame de Bonmont. Et la pierre ?…
— Au moyen âge, madame la baronne, le