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CHAPITRE XIX


Suite du récit.



» Quand les hommes eurent appris à cultiver la terre, à conduire les troupeaux, à entourer de murs les saintes citadelles et à connaître les dieux à leur beauté, je me retirai dans cette douce contrée, ceinte de forêts épaisses, qu’arrosent le Stymphale, l’Olbios, l’Érymanthe et l’orgueilleux Cratis, enflé des eaux glacées du Styx, et là, dans une fraîche vallée, aux pieds d’une colline plantée d’arbousiers, d’oliviers et de pins, sous un bouquet de platanes et de peupliers blancs, au bord d’un ruisseau qui coule avec un doux murmure entre les lentisques touffus, je chantais aux pâtres et aux nymphes la naissance du monde, l’origine du