— Oh ! ne me faites pas dire cela. Mais j’aimerais mieux mourir que de me trouver seule avec lui.
— Et pourquoi ne m’avez-vous pas écrit ?
— J’étais surveillée.
En ce moment ma résolution était prise et rien ne pouvait plus m’en faire changer. Il me vint bien à l’idée que je pouvais ne pas être dans mon droit, mais je me moquai bien de cette idée. Étant résolu, je fus prudent. J’agis avec un calme remarquable.
— Jeanne, demandai-je, cette chambre où vous êtes, communique-t-elle avec la cour ?
— Oui.
— Pouvez-vous tirer vous-même le cordon ?
— Oui, s’il n’y a personne dans la loge.
— Allez voir, et tâchez qu’on ne vous voie pas.
J’attendis, surveillant la porte et la fenêtre.
Jeanne reparut derrière les barreaux au bout de cinq ou six secondes, enfin !
— La bonne est dans la loge, me dit-elle.
— Bien, dis-je. Avez-vous une plume et de l’encre ?
— Non.