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— Monsieur, mon cher, mon bon monsieur. Tu viendras avec moi, veux-tu ?
Werner, le visage crispé par la douleur, lui répondit :
— Je ne puis, je suis avec Ianson.
— Ah ! mon Dieu ! Alors, je serai seul. Pourquoi ? Pourquoi ?
Moussia fit un pas vers lui et murmura :
— J’irai avec vous.
Le Tzigane recula et la fixa de ses grands yeux dilatés :
— Avec toi ?
— Oui.
— Mais tu es si petite, tu n’as pas peur de moi ? Je ne veux pas. J’irai seul.
— Je n’ai pas peur de vous…
Le Tzigane découvrit ses dents.
— Ne sais-tu pas que je suis un brigand ? Et tu veux bien de moi ? Réfléchis. Je ne serai pas fâché si tu refuses.
Moussia se tut et dans l’aube blanchissante son visage sembla d’une pâleur lumineuse et mystique. Soudain, elle s’avança