Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/249

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fans à se redresser ; mais outre que c’est un opera que toutes ces machines, le moyen simple & facile que nous avons proposé, l’emporte sur tout cela, par les heureux effets qu’il produit.

On peut, au lieu d’appliquer sur les bras de l’enfant, une serviette trempée dans du vin blanc, y verser doucement un peu d’eau tiede[1] mêlée de quelques goutes d’eau-de-vie, puis bien essuyer les bras avec un linge sec.

Si l’on frotte l’épine, depuis la nuque jusqu’au croupion, avec un linge mouillé d’eau & d’un peu d’eau-de-vie, & que l’on continue le long des cuisses jusqu’aux talons, le succès sera plus prompt. Mais il faut toujours avoir soin de bien essuyer ensuite avec un sec.

Pour redresser les enfans noüés, c’est encore un bon expédient que de leur chatoüiller quelquefois la plante des pieds, ou les reins. Cela leur fait faire des mouvemens qu’ils ne feroient jamais sans cela, & ces mouvemens sont si efficaces, qu’ils suffisent quelquefois sans autre secours, pour faire reprendre à la taille sa figure naturelle.

  1. Cette eau tiede se refroidit dans le moment, & c’est ce qu’il faut.