nent trop le sang dans les veines dont il s’agit ; pour cela il est bon de lever de fois à autres, ses mains jusqu'à la hauteur du col, ou des oreilles, & en les tenant ainsi levées, de les épanoüir, & de leur faire faire en même tems, plusieurs demi-tours de giroüette ; cela détermine le sang de chaque main & de chaque bras à descendre, & rend, dans le moment, le dessus de la main aussi uni que s’il n’étoit parsemé d’aucun vaisseau.
Il faut passer & repasser souvent les mains l’une sur l’autre, depuis l’extrémité des doigts jusqu’au poignet.
Enfin, pour empêcher les vaisseaux de la main de trop grossir, il faut s’accoutumer à porter toujours des gands ; le gand presse doucement les vaisseaux de la main, & les empêche de se trop remplir de sang.
Les poireaux, ainsi appellés, parce qu’ils ressemblent à des têtes de poireaux, attaquent les mains de la plû-