Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/19

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l’usage moderé du vin trop de fois & trop hautement canonisé par la parole divine, pour qu’il soit permis d’en médire. Au reste l’Auteur toujours égal ou plûtôt superieur à lui-même dans la justesse de la critique, la force du raisonnement, dans l’étendue des lumieres, dans la pureté de l’expression, ne laisse rien à desirer au public dans les matieres qu’il touche, soit pour l’utilité, soit pour l’agrément ; & à mesure qu’il fatigue peut-être son pieux & sçavant adversaire en le menant à chaque pas aux prises avec lui-même, il dérobe à son Lecteur, par les attraits continuels d’un sens droit & pur, le pouvoir de se lasser. Enfin, sans s’ériger en Casuiste, ni pointillier non plus jusqu’à suspendre l’odorat de ses fonctions en Carême, & à trouver dans une legere pincée de tabac, ou dans un petit verre d’eau, une plaïe, un attentat à la Loi ; il nous fournit de bons principes pour décider solidement la plûpart des cas particuliers ou publics qu’on peut proposer sur l’abstinence & sur le jeûne. Fait en Sorbonne le 2. Mars 1713.


Berthe.


Les autres Approbations sont à la fin du Volume.


On prie les Lecteurs d’ajoûter à l’Errata qu’ils trouveront à la fin du même Volume, la correction suivante.

P. 161. ligne 5. medicamentaux, lisez medicamenteux.