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Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/209

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finir cet Article, que par ces paroles du grand Horstius, lesquelles renferment en abregé tout ce qu’on doit penser sur le chou. Brassicæ duæ species notantur, viridis videlicet, atque alba seu capitata… deterior est capitata… Cùm difficilis concoctionis paucissimi alimenti, prompteque succos melancholicos, vel atrabilarios producat, utraque propter acrimoniam ventriculo noxiam, commode salubribus, & in primis pinguioribus carnibus preparatur, & robustioribus, potiùs quàm litteratis convenit. Quæ verò contrà hæc in laudem Brassicæ habet Garinonius. Vilia sunt omnia, & facilis solutionis. Horst. de Escul. & Potul.

Au reste, nous apprenons que l’Anonyme travaille à un Traité sur l’excellence du chou. Il y a cent soixante & tant d’années, qu’un Auteur nommé Claude Bigothier, Claudius Bigotherius, donna un Poëme entier sur l’excellence de la Rave, divisé en trois Livres, & intitulé, l’Eloge des Raves[1], Raporum Encomium. On nous fait esperer que l’éloge du chou pourra être mis à côté de celui-là.

  1. Lugduni, apud Theobaldum Paganum, 1540.