scessibus laborant sicut boves : neque epilepsiâ tentantur quemadmodum coturnices & gallinæ indicæ : ceque pediculis scatent gallinarum domesticarum aut columbarum instar : neque febre laborant uti capræ, unde natum proverbium : non minùs sanus quàm piscis[1]. Plusieurs Auteurs ont dit la même chose, & entr’autres Nonnius, dans son Traité des Poissons. Quoi-qu’il en soit, voilà sur quoi on se fonde, dans le Traité des Dispenses, pour nous assurer que le poisson n’est sujet à aucune maladie ; Gontier l’a dit. Mais comment Gontier s’y est-il pris, pour connoître, par exemple, que les poissons n’avoient jamais la fiévre ? A-ce été en leur tâtant le poulx, ou en leur examinant la langue. Les poissons, nous dit-il, ne sont pas sujets, comme certains oiseaux domestiques, à être dévorez par les poux ; mais outre qu’on pourroit contester cette proposition, à l’égard[2] de quelques-uns, s’ils ne sont pas sujets aux poux ; ils sont presque tous sujets aux vers ; lequel vaut mieux ? Les huitres, par exemple, en ont de petits, qu’on discerne fort aisément : on en trouve dans les tanches