seiller alors les poulets, les chapons, les perdrix, les phaisans, les lapereaux, le chévreau, & même le bœuf & le mouton ; tandis que d’un autre côté ils interdisent l’usage de l’anguille, de la tanche, & de quelques autres poissons[1].
SIXIÉME RAISON.
L’usage du poisson est plus ancien que celui de la viande.
our mettre le poisson au dessus de la viande ; on dit que « c’étoit la nourriture ordinaire des premiers peuples du monde[2] ; que rien n’excita tant les regrets du peuple Hebreu dans le desert, que le souvenir des poissons qu’il avoit en Egypte ; que ce peuple s’étant établi à Jerusalem, continua de s’en nourrir ; qu’une porte de la ville fut même appellée la Porte des Poissons, à cause, sans doute, de la grande quantité qu’on en apportoit par cette porte ; qu’un des principaux commerces des Tyriens avec la ville de Jerusalem, étoit en poisson ; que les Israëlites aimoient si fort le poisson, qu’ils en permettoient le debit le