Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/44

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la même chose dans un milan, & dans un grand serpent qu’il dissequa. Quoi-qu’il en soit, la choüette, le serpent, le milan, digerent les os des animaux qu’ils avalent ; leur estomac cependant étant bien examiné, paroît une membrane trop mince pour que des os s’y puissent broïer. L’estomac du serpent, sur tout, est mince comme une feüille de papier, aussi-bien que celui de la plûpart des reptiles, des amphibies, & des poissons.[1]

Un enfant de 12. ans digere mieux certaines viandes, & les digere plus promptement que ne fait un homme de 40. Cependant le broïement doit être moins fort dans un enfant, puisque les fibres de l’estomac, les muscles du bas ventre, le diaphragme, en un mot, toutes les parties du corps sont en lui beaucoup plus foibles.

    sis extremum (quod attritu comminui aliàs existimavi) adhuc integrum. In medio quod parietes ventriculi contingere & atterere non poterant, diminutum, attenuatum, & vix pili crassities superfuit, quin penitus consumptum, & in liquorem conversum fuisset, uti cuivis curioso monstrare possum. Ventriculus autem (hujus noctuæ) membranaceus, nec ita validus qualem mihi imaginatus fueram, & pro ossiculorum attritione requireretur. Conr. Brunn. de Lymph. & Pancreatis usu. c. IV.

  1. Idem in milvo videre contigit, & in serpente prægrandi non ita pridem ; illi tamen ventriculus prorsus membranaceus, hi verò Papyracecus obtinent, in plerisque reptilibus, amphibiis, ac piscibus, idem observare est. id. ibid.