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Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/475

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Examen d’une prétenduë Decision de la Faculté de Medecine de Paris, qu’on veut faire valoir contre les Macreuses.



Aprés avoir montré ce qu’il faut croire de la prétenduë Décision d’Innocent III. il est tems de venir à celle de la Faculté de Medecine de Paris. Voici là-dessus les termes du Traité des Dispenses ; il est important de les rapporter, comme nous avons rapporté ceux qui concernent la prétendue Décision de Rome.

« Ce qui finit la question des Macreuses, dit l’Auteur, c’est que la Faculté de Medecine a décidé contre certains oiseaux, dont on vouloit introduire l’usage dans les jours maigres, sous prétexte qu’ils étoient de la qualité du poisson, parce qu’on les tenoit de la nature ou de l’esprit[1] des Macreuses ; en voici l’occasion : Une Communauté de Religieux, célébre & respectable dans l’Eglise, fit consulter la Faculté de Medecine de Paris, touchant l’usage des Oiseaux nommez Pilets, Blairies, &c. on avoit fait entendre à ces Religieux, qui se sont voüez à un

  1. C’est apparemment une faute d’impression, pour de l’espece.