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Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/484

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té, comme on a osé le faire depuis, en imaginant cette prétenduë Décision du 24. Decembre 1708. M. le Doïen cependant crût devoir refuser son Approbation, pour la raison que nous venons de dire ; ce qui fait voir combien il s’en falloit, non seulement que la Faculé eût fait contre les Pilets la Décision qu’on a imaginée, mais même qu’elle y eût eu la moindre disposition.

Il n’y a donc point eu dans la Faculté de Medecine de Paris, d’Assemblée speciali articulo, sur le fait des Pilets, puisque la Faculté n’a jamais été convoquée là-dessus, & que dans l’Assemblée du 24. Decembre, de laquelle il s’agit, & où il en fut parlé, ce ne fut que par occasion qu’on en parla, & encore sur la fin, lorsqu’il restoit à peine douze à treize Docteurs, de soixante & dix qui étoient venus : il n’y a point eu, non plus, de Decision de la Faculté sur ce sujet, nous l’avons suffisamment montré.

Que reste-t-il donc à conclurre, sinon que les moïens emploïez par l’Anonyme, pour décrier en Carême l’usage de la Macreuse, du Loutre, de la Tortuë, &c. ne sont d’aucun poids, & qu’il seroit à souhaiter que cet Auteur eût autant d’amour pour la verité, qu’il a d’aversion pour les macreuses. Ainsi,