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Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/563

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qu’il s’est justement acquise parmi les Sçavans, d’excellent Medecin & habile Critique. L’Ouvrage sera d’autant plus utile au public, qu’en y établissant des regles pour la santé, on y conserve dans leur entier celles que la Religion prescrit pour la morale ; & qu’en découvrant les paradoxes de certains Auteurs outrez, on ne tombe dans aucun relâchement. Fait à Paris ce 20. de Février 1713.

Baillard




PRIVILEGE DU ROY.



Louis, par la grace de Dieu, Roi de France & de Navarre : A nos amez & féaux Conseillers, les gens tenans nos Cours de Parlement, Maître des Requêtes ordinaire de nôtre Hôtel, Grand-Conseil, Prévôt de Paris, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils, & autres nos justiciers qu’il appartiendra, Salut : Nôtre bien amé le Sieur Andry, Docteur Regent de la Faculté de Medecine de Paris, nôtre Lecteur & Professeur Roïal, nous aïant fait remontrer qu’il désireroit faire imprimer & donner au public un Traité des Alimens de Carême, &c. qu’il a composé, s’il nous plaisoit lui accorder nos Lettres de Privilege sur ce necessaires : Nous avons permis & permettons par ces présentes audit Sieur Andry de faire imprimer ledit Livre, en un ou plusieurs volumes, en telle forme, marge, caractere, conjointement ou séparément, & autant de fois que bon lui semblera, & de le faire vendre & debiter par tout nôtre Roïaume, pendant le temps de Six Années consecutives, à compter du jour