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pouvant avoir apporté le sien en naissant, selon ce qu’écrit Hippocrate[1] que c’est un insecte qui souvent vieillit avec nous.

Nous remarquerons avant que de finir ce chapitre, que quand ce Ver est une fois sorti du corps, il ne s’y en rengendre plus de semblable, c’est le sentiment de Spigelius, & de tous les Medecins qui ont examiné avec soin la nature de cet insecte, dont nous alons considerer plus exactement l’espèce dans le Chapitre qui suit.



Chapitre III.

Des differentes especes de Vers,
qui s’engendrent dans le corps de l’homme.



ON voit tant d’especes differentes parmi les Vers, qu’on peut dire qu’il n’y a pas de genre d’animaux où l’on en remarque un si grand nombre. Il s’en engendre de plusieurs sortes dans

  1. Eod. lib. de Morb.