Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/209

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reur, qu’ils reconnurent trop tard ; car l’enfant mourut peu d’heures aprés.


AUTRE OBSERVATION.


M. Daval, Docteur de la Faculté de Medecine de Paris, m’a dit qu’ayant un jour laissé pour mort un malade qu’il traitoit, il s’avisa neanmoins d’y passer le lendemain, qu’ayant trouvé alors son malade dans la même extrémité, sans connoissance, presque sans poulx & sans chaleur, il soupçonna sur quelques signes, dont il s’apperçût alors, que tout cela pouvoit être causé par des vers ; qu’aussi-tôt, sans differer, il fit prendre au malade plusieurs choses contre les vers, lesquelles chasserent de son corps un animal jaune, ayant deux cornes par devant ; que le mal ne diminuant point pour cela, il fit réïterer les mêmes remedes, qui chasserent encore un ver semblable au premier, après quoy le malade revint à lui, & recouvra peu à peu la santé.


AUTRE OBSERVATION.


M. Hartsoeker m’a mandé d’Amster-