Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/540

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beaucoup ce qu’il avance.

Je me réjoüis que Madame… soit enfin résoluë de ne point laisser toucher à son cancer & que le sort de Madame de… luy ait fait un peu de peur, ce qu’on vous a dit de cet Avocat, & de cette femme, qui ont traité Madame… est comme elle vous l’a dit. Quant à l’attestation, dont je fus requis, je ne m’en tins pas à mon jugement, j’appellay en consultation M. Berger, alors Doyen de nôtre Faculté, lequel ne fut pas moins étonné que moy, de voir qu’on voulust faire passer pour guery un sein tout ulceré, & qu’on avoit mis absolument hors d’état de guerison. Nous fimes l’un & l’autre nôtre rapport par un écrit signé de nôtre main.

Pour ce qui est du fils de M. le… Avocat au Parlement, on vous a mal informé ; il est mort d’une hydropisie, j’y fus appellé en consultation le 13. d’Août avec Messieurs Marteau & Daval, Docteurs celebres de nôtre Faculté ; mais ni ces Messieurs ni moy n’eumes point le ridicule soupçon que cette maladie vint de vers, elle se declaroit assez d’elle-même, pour nous empêcher d’être en