Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/541

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peine là-dessus. Quant aux vers qu’on vous a dit que le malade avoit rendus par le moyen de certains remedes que je luy avois fait prendre sur le champ, c’est une fable qu’on vous a faite, le malade n’a rendu aucun ver, & je ne luy ordonnay aucun remede. Je trouvay la conduite de Messieurs Marteau & Daval, qui avoient traité le malade, si sage & si prudente, que j’aurois été temeraire d’y vouloir rien ou ajoûter ou changer. Les personnes qui m’attribuent ainsi des merveilles, que je n’ay point faites, ne m’obligent point, & je me défendray toûjours du bien qu’ils diront de moy, quand il ne se trouvera pas conforme à la verité.

J’ay vu l’ordonnance qu’on vous a donnée ; j’admire que les gens, pour se faire valoir, fassent ainsi des secrets de choses qui se trouvent ailleurs. Vous pouvez faire sçavoir à ce Medecin que son remede est tout entier dans un Auteur, nommé Mathias Untzerus, lequel a fait un Traité exprés de l’épilepsie, & qu’il l’y trouvera mot à mot au Chapitre quinziéme du Livre second, no. 3. Je ne prétends pas diminuer par-là l’estime qu’on