Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/336

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forme de peignes, desquelles nous parlerons plus bas.

Je croyois en ouvrant le Ver qui a donné occasion à ce Traité, que j’y découvrirois quelque organe, & pour cela, je priai M. Mery de l’Académie des Sciences, si habile pour les Dissections les plus fines & les plus délicates, de m’en dissequer une partie : nous en coupâmes un morceau que nous examinâmes soigneusement en présence de M. de Fermeluy, alors Docteur de la Faculté de Médecine de Montpellier, & depuis de celle de Paris, homme extrêmement versé dans la Physique & dans l’Anatomie : mais nous ne pûmes rien découvrir, & le secours des meilleurs microscopes nous fut inutile : le petit vaisseau bleuâtre, & les ramifications dont je viens de parler, ne furent pas plus visibles, parce que j’avois mis le Ver depuis plusieurs jours dans de l’eau-de-vie pour le conserver, & que l’eau-de-vie avoit fait disparoître ces parties tendres & délicates. Nous apperçûmes seulement dans toute l’étendue du Ver un amas infi-