pour cette raison, n’ont pas besoin de remedes ; c’est pourquoi nous ne les comprendrons pas ici.
Remedes contre les Vers Encéphales.
Les Encephales proprement dits, c’est-à-dire, qui s’engendrent dans le cerveau, ou sur ses membranes, sont très-difficiles à chasser, vu qu’ils ne peuvent sortir par le nez, qui est la seule issue qu’ils pourroient avoir, s’ils en avoient quelqu’une. D’un autre côté, si par l’effet de quelque remède, ils viennent à mourir dans la tête, ils n’y peuvent causer qu’une corruption capable de tuer les malades. Ainsi de quelque maniere que l’on considere la chose, ce mal est d’une difficile guérison ; je dis difficile, car absolument parlant, il n’est pas incurable, & Schenckius[1] prétend qu’un excellent remède contre ces Vers est le vin de Malvoisie dans lequel ont bouilli des raiforts. On en donne au malade une suffisante quantité à jeûn.
- ↑ Schenck. lib. 2 Observ. Medic de capit. dolor. observ. 4.