Aller au contenu

Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/97

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

que le fiel de bœuf appliqué sur le nombril des enfans qui ont des Vers dans les intestins, suffit quelquefois seul pour chasser du corps ces animaux ; mais il faut considerer que ce qui est contraire aux Vers contenus dans les boyaux, ne l’est pas pour cela à tous les autres, & que les Vers Auriculaires se nourrissant comme ils sont dans un lieu plein d’un suc amer, s’y trouvant bien, ne peuvent être contrariés par un remede qui a de l’analogie avec le suc amer de l’oreille, mais qu’au contraire ils doivent être attirés par là, comme par un appas : ainsi c’est une bonne méthode à suivre, pour faire sortir les Vers Auriculaires, que de frotter legerement l’entrée de l’oreille, avec l’onguent que nous venons de décrire.

Quant à l’huile de chenevis que l’on seringua dans les oreilles de l’enfant, comme cette huile contrarie plus que toute autre les Vers des oreilles, la bonne méthode dans ces occasions seroit de tirer l’huile par le nez ; elle s’insinueroit dans l’oreille par le tympan, où il y a