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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/98

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une ouverture qui communique au nez, ainsi que nous l’avons remarqué pag. 75. 83. 84. parlant d’un Ver sorti par le nez, & elle chasseroit par ce moyen, ces insectes de l’oreille, l’huile leur étant contraire ; mais de la seringuer dans l’oreille, c’est le moyen de les faire fuir jusques dans le nez. Aussi dit-on dans cette histoire que les Perce-oreilles, après qu’on eut seringué l’huile dans l’oreille, n’en sortirent pas aussi abondamment qu’on s’y attendoit, & que ceux qui sortirent, étoient la plupart morts. On ajoute dans la même relation, que l’enfant s’étant fait en tombant une contusion sur le sourcil gauche, les Perce-oreilles sortirent alors en partie par le nez. Ce qui confirme la remarque que nous venons de faire touchant l’ouverture qui communique du tympan au nez.

Au reste, il faut éviter de faire mourir les Vers dans le nez ou dans l’oreille, lorsqu’on peut les en faire sortir vivans, car leurs cadavres causeroient une pourriture dangereuse. Il n’en est pas de même des