Page:Aneau - Alector, 1560.djvu/282

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ô hommes Orbitains, et recognoissez quantes et combien grandes beneficences vous a eslargi la benediction de Dieu tresgrand et tresbon, auquel vous le sauriez ne pourriez rien retribuer ; car quelle chose luy pourriez vous offrir qui ne soit sienne, duquel le throne est le ciel, et la terre est l’escabelle de ses piedz ? Que vous veult donques demander ce tresbon et tresgrand Seigneur qui soit vostre et en vostre puissance de luy retribuer, pour tant d’infiniz biens d’ond il vous a esté auteur et donateur, avec certaine promesse et infallible premonstrance de plus grandz et plus durables, voire pardurables, telz qu’il les dispense aux superieurs et bienheureux espritz qui ordinairement luy assistent en interminable louange et glorification de sa bonté et puissance, devant le throne de sa divine majesté ? Que requiert il de vous ? Que lui pouvez vous retribuer de vostre propre ? Il ne vous demande autre chose (mes amis) que une bien petite retribution et recognoissance, mais il veult qu’elle vienne de vous mesmes et de vostre bon coeur. Il ne veult de vous, pour tant d’infiniz biens, sinon un simple et petit grand mercy, une seulle action de graces, une col-