Voir en ce qui concerne l’Espagne le livre capital de Milà y Fontanals, De los trovadores en España : 1re édition, Barcelone, 1861 ; 2e édition, Barcelone, 1889 (Obras completas del doctor Manuel Milà y Fontanals, tomo segundo). Voici les quatre divisions de ce livre :
1o De la langue et de la poésie provençales.
2o Troubadours provençaux en Espagne.
3o Troubadours espagnols en langue provençale.
4o Influence provençale en Espagne.
1. Sur l’importance de cette voie au point de vue de la formation des légendes épiques, cf. maintenant le livre de M. Bédier, La formation des légendes épiques, Paris, 1908.
2. Guiraut Riquier, Gr., 65 ; cf. notre étude sur ce troubadour, p. 72 et 73.
3. Sur ces chroniques qui forment « quatre perles de la littérature catalane du Moyen âge », cf. Grundriss der rom. Phil., II, 2 (L’histoire de la littérature catalane est de M. Morel-Fatio).
4. Sur Jaime Ier d’Aragon, cf. de Tourtoulon, Jaime Ier le Conquérant, roi d’Aragon, Montpellier, 1863-1867, 2 vol..
N’At de Mons écrivit surtout des poésies religieuses ; voir notre étude sur Guiraut Riquier, passim, et l’introduction à l’édition de N’At de Mons, par M. Bernhard (Altfranzösische Bibliothek, XI).
5. Montanhagol, éd. Coulet, III.
6. Cf. Bernard de Rouvenac, ein provenzalischer Trobador des XIII. Jahrhunderts, par G. Bosdorff, Erlangen, 1907.
7. Gavauda, ap. Mila, op. laud., p. 128.
8. Cf. l’excellente histoire de la littérature portugaise de Mme C. Michaelis de Vasconcellos et de M. Th. Braga dans le Grundriss de Grœber, II, 2, p. 129 et suiv. Trois manuscrits comprennent les poésies lyriques du xiiie et du xive siècle : le Vaticanus a été publié plusieurs fois, dernièrement par Mme C. Michaelis de Vasconcellos ; un autre manuscrit, dit de Colocci-Brancuti, du nom de deux de ses possesseurs, l’humaniste Colocci (mort en 1548) et le comte Brancuti di Cagli, est également en Italie. En Portugal se trouve le manuscrit dit de Ajuda, du nom du château royal, près de Lisbonne, où il est conservé. (Grœber, Grundriss, II, 2, p. 200.) Trois autres manuscrits contiennent des poésies religieuses (d’Alphonse X).
Sur toute cette période de la littérature portugaise voir surtout : R. Lang, Das Liederbuch des Königs Denis von Portugal, Halle, 1894. Le texte est précédé d’une excellente étude d’histoire littéraire.