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Page:Anicet, Feval - Le Bossu, 1862.djvu/113

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LAGARDÈRE.

Misérable valet, il ne me restera plus à punir que ton maître.

COCARDASSE, le fouillant.

Voici la clef de la petite maison.

PASSEPOIL, même jeu.

Voici une bourse pleine.

COCARDASSE, à Lagardère.

À toi la clef.

PASSEPOIL.

À nous le reste… et maintenant…

COCARDASSE, soulevant Peyrolles à l’aide de Passepoil et le balançant au-dessus du parapet.

Maintenant, laissez passer la justice de Lagardère. (Ils le lancent à la rivière.)

LAGARDÈRE.

Partons.

COCARDASSE.

À pied, non pas. Il faut te ménager encore, et ce bon M. de Peyrolles avait tout prévu. Voici pour toi, une chaise et des porteurs. Tu auras de plus tes gardes du corps comme sa majesté Louis XV. — Et d’abord prends ce manteau… (celui de Peyrolles.) Ce chapeau. (Il le couvre du manteau et le coiffe du chapeau. Les porteurs arrivent avec la chaise, précédés d’un valet qui porte un falot.)

PASSEPOIL.

Ouvrez vite. M. de Peyrolles est un peu souffrant… menez-le doucement, bien doucement.

LE PORTEUR DE FALOT.

Où allons-nous ?

LAGARDÈRE, passant la tête.

Rue Saint-Magloire.

COCARDASSE ET PASSEPOIL, se mettant aux portières.

Rue Saint-Magloire.