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DIXIÈME TABLEAU
Les fiançailles du Bossu
Un élégant salon de la petite maison de Gonzague.
Scène première
GONZAGUE, LACROIX.
GONZAGUE.
M. de Peyrolles n’est pas encore revenu ?
LACROIX.
Non, monseigneur, il n’a pas reparu depuis tantôt qu’il a amené ici une charmante demoiselle, vraiment… un peu triste… (souriant) mais on s’égaye vite dans notre petite maison.
GONZAGUE.
Cette personne est toujours sous la garde de Mme Angélique ?
LACROIX.
Oui, monseigneur.
GONZAGUE.
Et l’autre jeune fille ?
LACROIX.
Depuis hier que M. de Peyrolles l’a ramenée à l’hôtel de Gonzague, elle est restée obstinément renfermée dans sa chambre ; elle a refusé d’ouvrir et même de répondre à Mme Angélique.
GONZAGUE.
Quand M. de Peyrolles rentrera, dites-lui de monter tout de suite ; si quelqu’un venait de sa part…
LACROIX.
J’amènerai la personne. (Sur un signe de Gonzague, Lacroix sort.)