boutonnons, ma caillou, boutonnons. (Pendant ce temps, le cercle s’est formé, rétréci, mais on semble hésiter à porter les premiers coups.)
Eh bien, lâches assassins, n’osez-vous pas avancer !
Il nous faudrait des hallebardes pour vous aller trouer la poitrine.
En avant ! (Première mêlée. ― À l’abri de leur retranchement, Nevers et Lagardère repoussent cette première attaque.)
À toi, Staupitz ! — À toi Saldagne ! (Il les blesse tous deux.)
Il est superbe à voir travailler de loin…
Alerte, vous autres, nous allons avoir une vraie bataille. — Voilà les volontaires du roi, je déboutonne pour ceux-là.
À Lagardère, mes braves, à Lagardère !
Nous voilà, capitaine, nous voilà ! (Il paraît avec ses hommes et descend dans le fossé par la brèche.)
En avant Lagardère, chargeons !
Chargeons ! (Ils sortent de leur retranchement et attaquent à leur tour ; seconde mêlée. On voit venir du premier plan à droite, Gonzague masqué et l’épée à la main ; il se tient à l’écart au premier plan.)
Les maladroits !
Ni Philippe ni ce Lagardère ne doivent sortir vivants d’ici.
Victoire ! (Il fait plier les bandouliers.)
Victoire ! (Et il fait tête à trois prévôts qu’il blesse et qu’il désarme.)
À Nevers !
J’y suis ! (Il le blesse.)