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Page:Anicet, Feval - Le Bossu, 1862.djvu/29

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GONZAGUE.

Il faut en finir. (Il plonge son épée dans le dos de Nevers.)

NEVERS.

Ah ! à moi Lagardère… à moi…

LAGARDÈRE.

Me voilà ! (et de sa redoutable épée, il attaque Gonzague pendant que Carrigue et ses volontaires le protégent à Gonzague.) Assassin, je n’ai pas vu ton visage, mais je te reconnaîtrai partout… (Il le frappe de son épée à la main droite, et la douleur fait tomber l’épée de la main de Gonzague.)

NEVERS, à Lagardère.

Gonzague… ma fille… frère… venge-moi… sauve-là… (il tombe.)

LAGARDÈRE, s’approchant de Nevers.

Mort !

TOUS.

Mort !

LAGARDÈRE, prenant l’enfant et montant l’escalier de gauche à moitié.

Nevers est mort, vive Nevers !… (Il monte rapidement le reste de l’escalier du pont.)

GONZAGUE.

La fille de Nevers !… mille pistoles à qui la prend !…

LAGARDÈRE, arrivé à la tête du pont.

Viens donc la chercher derrière mon épée, ta main gardera ma marque, et quand il en sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !