Voyez.
Pétronille ne reconnaît qu’une lame meilleure qu’elle, mais celle-là, c’est la première du monde, et tu ne l’as pas dans ta ferraille, petit. (Il regarde.) Oh ! capédédiou je ne me trompe pas… cette épée…
Est celle de maître Henriquez.
Oh ! c’est bien cela… Sandiou !… Lagardère est ici… ou Lagardère est mort. (Sans l’écouter et à l’apprenti.) Cet Henriquez… n’est pas de ce pays… réponds donc, bagasse ?
Non… il y est arrivé il y a trois ans.
Trois ans ? avec une jeune fille ?
Oui.
Et il venait ?
De Pampelune, je crois.
C’est lui… mon petit Parisien ! Oh ! alors il faut ouvrir l’œil ici comme à Burgos, comme à Séville comme à Pampelune. (À part.) Je reviendrai, et cette fois, je me laisserai voir… Je parlerai à cet ingrat dont le nom seul me remue le cœur… Sandiou ! Depuis que j’ai perdu Passepoil, Lagardère est mon unique amour. À revoir !… (Il sort.)
Scène III
Voilà un fier matador.
Tonio !…
Hein ! la señorita !
Ferme cette porte.