le salut de mon âme, ni Passepoil, ni moi, n’avons touché M. de Nevers.
Sur le salut de ton âme !
Je le jure !
Bien ! (Il lui tend la main.)
Oh ! bagasse… À présent, je ne te demande plus qu’une chose, l’occasion de me faire trouer la basane pour toi.
Je pourrai te la donner.
Merci ! merci !
En attendant, tu vas me rendre un service… Tu demanderas, tu trouveras dans la ville un gentilhomme français du nom de Chaverny… tu lui remettras ce billet. (Il écrit.) « Marquis, vous pouvez retourner à Paris, mademoiselle de Nevers est en route pour la France. »
Y a-t-il une réponse ?
Non… Tu m’as dit au défilé de la Tasse du Diable, à six heures ?
Oui… Staupitz doit amener et garder là les mules… Hâte-toi, mon petit, quand te reverrai-je ?
Bientôt.
Où cela ?
En France… à Paris !
Oh ! bagasse ! tu te vas jeter dans la gueule du loup.
Je l’ai dit : Après les valets, le maître… et l’heure est venue. (Sur un signe d’Henri, Cocardasse sort en s’inclinant. — Le rideau baisse.)