graves. Mais nous les oublierons cette nuit, au Palais-Royal, durant la fête que monseigneur le Régent donne à M. Law.
À ce soir, messieurs.
À ce soir.
Scène VII
Ah ! enfin !
Pourquoi n’avez-vous pas attendu Peyrolles.
J’ai cru qu’il m’oubliait, votre Peyrolles, et, comme vous m’aviez annoncé hier, devant dame Angélique, ma respectable duègne, que Peyrolles m’amènerait à votre hôtel, elle a bien voulu, cédant à mes instances, remplacer votre intendant, et elle m’a conduite ici.
Dame Angélique, allez disposer, pour mademoiselle, un des appartements voisins du mien ; quand tout sera prêt dans cet appartement, vous viendrez chercher mademoiselle. (La duègne sort.)
Je ne retournerai donc plus dans ma prison ?
Non. Ce soir, mon enfant, je vous conduirai au bal que donne, au Palais-Royal, monseigneur le Régent.
Au bal du Régent, moi, moi, vrai, bien vrai ! Ah ! quelle toilette aurai-je ? serai-je jamais assez belle ?
Aux bals de la cour de France, il y a quelque chose qui rehausse et pare un jeune visage encore plus que la toilette.
C’est le sourire.
Non !