C’est la grâce, la beauté ?
Vous avez le sourire, la grâce, la beauté ; la chose dont je vous parle c’est un nom… Et ce nom, ignoré de vous-même, c’est un nom illustre, parmi les plus illustres noms de France.
Oui, Peyrolles aussi me disait là-bas qu’il me ramenait a une famille puissante.
À une famille alliée à nos rois… Votre père était duc.
Mon père, il est donc mort, et ma mère ?
Votre mère est princesse.
Princesse… Et croyez-vous qu’elle m’aimera ?
J’en suis sûr.
Oh ! quel bonheur. Eh bien, c’est singulier, ce que vous me dites de ma naissance ne me surprend pas du tout.
Vraiment !
Non, j’ai toujours rêvé que je serais un jour duchesse ou reine. Le nom que je vais porter sera-t-il bien beau, bien sonore ?
Je vous apprendrai d’abord que votre nom d’enfant n’a jamais été celui que vous portiez là-bas.
Ah ! comment m’appelais-je ?
Vous reçûtes au berceau le nom de votre mère… Vous vous appelez Blanche.
Blanche… Oh ! c’est étrange…
Pourquoi cette surprise ?
Ce nom me rappelle…
Qui donc ?