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Page:Anicet, Feval - Le Bossu, 1862.djvu/81

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ACTE TROISIÈME

SEPTIÈME TABLEAU
Cocardasse et Passepoil


Une salle basse de la maison de la rue du Chantre porte au fond garnie de volets ouvrant, ainsi qu’une fenêtre, sur la rue. — Porte, deuxième plan à droite, ouvrant sur un escalier dont on voit les premières marches et qui conduit chez Blanche. Au deuxième plan, à gauche, un escalier conduisant chez Lagardère, dont la chambre est au-dessus.


Scène première

BLANCHE, TONIO. Au lever du rideau, Blanche est assise devant une petite table qu’éclaire une lampe elle écrit ; Tonio dresse le couvert.
TONIO, à lui-même.

En vérité, depuis que nous sommes à Paris, je suis seul à faire le service. (À Blanche.) Señora, la vieille Maritana, votre respectable duègne, ne descend donc pas m’aider à mettre le couvert ?

BLANCHE.

La pauvre femme est bien trop souffrante et je l’ai forcée à se mettre au lit… Tonio ?

TONIO.

Señora ?

BLANCHE.

Mon ami est-il rentré ?

TONIO.

J’entends marcher là-haut dans sa chambre. Il est encore enfermé avec le Bossu, que j’ai vu monter tout à l’heure par le petit escalier qui donne dans l’allée et qui lui permet d’aller chez le maître sans jamais passer par ici.

BLANCHE.

Quel peut-être cet homme qui évite si soigneusement les regards ?