no 7. Lagardère. » À ce nom, je saute sur ma chaise ; je me retourne et je ne vois plus que la silhouette d’un petit bossu disparaissant comme une ombre dans les couloirs.
Tu as été exact.
Pour venir à mon petit Parisien, quand il m’appelle, je passerais dans le feu ; nous disons donc que je viendrai à minuit et que je conduirai la petite…
Au Palais-Royal… au rond-point de Diane, sous la grande tente indienne… c’est là que se tiendra le Régent… c’est là que je serai… si je n’ai pas pu revenir ici… ai-je bien tout calculé, tout prévu ?… Non… écoute encore… si un obstacle quelconque s’opposait à l’exécution de l’ordre que je te donne, tu viendrais m’avertir.
Je comprends… j’irai au Palais-Royal…
Et aussitôt que tu m’apercevras, tu me montreras ta main nue s’il y avait un malheur, un danger pour Blanche, tu laisserais tomber ton gant…
Soyez tranquille… pour qu’il arrive malheur en route à l’enfant, il faudra que le diable s’en mêle, car elle sera bien gardée, viva diou !…
Je le sais.
Maritana, habille la señora.
Tonio… tu laisseras entrer ici ce gentilhomme, qui viendra prendre mademoiselle Blanche pour la conduire au bal du Régent… Maître Cocardasse, à minuit !…
À minuit !… (Cocardasse sort par le fond. Lagardère remonte l’escalier à gauche.)
Scène IV
Le maître va s’habiller aussi… Tout le monde ira s’amuser et moi je resterai ici à garder la vieille Maritana !… Oh ! pour ça, non !… J’aurai ma part de la fête. (Il regarde au fond.)
