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DÉTERMINATION DES ORBITES


d’où

ce qui donne, en quarrant, chassant le dénominateur et transposant,

d’où l’on voit en effet que, le dernier terme de l’équation (31) étant zéro, elle ne doit s’élever seulement qu’au septième degré.

Cette équation étant résolue, on en déduira les valeurs de comme ci-dessus, et on achèvera absolument le calcul comme il a été indiqué dans la première partie.

X. Nous allons montrer maintenant comment le problème se simplifie dans les cas les plus ordinaires, c’est-à-dire, dans les cas d’une très-grande ou d’une très-petite excentricité.

Supposons, en premier lieu, que le demi-grand axe soit assez grand pour pouvoir sensiblement être supposé infini, ou, ce qui revient au même, supposons que l’astre observé soit une comète ; d’après l’expression que nous avons donnée du demi-grand axe, nous aurons alors

ce qui donnera, en quarrant et introduisant la valeur de , en

Il est aisé de voir que la substitution des valeurs de ne fera monter cette équation, en , qu’au 6.me degré seulement[1] ; mais ce n’est pas la plus simple que l’on puisse employer, dans ce cas, pour parvenir à la solution du problème.

On a, en effet, par le principe de la gravitation, ainsi que nous l’avons déjà rappelé,

  1. Cette équation équivaut à celle qu’a donné M. Laplace. Voyez la Mécanique céleste, tome 1.er, page 216.