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QUESTIONS PROPOSÉES.

Donc 1.o les valeurs de tendent constamment à se réduire à leurs premiers termes, à mesure que devient plus grand et elles y tendent de manière à rester toujours au-dessus ou toujours au-dessous, si l’on a ou tandis qu’au contraire elles se trouvent alternativement au-dessus et au-dessous de cette limite, si l’on a

2.o Si l’on avait exactement d’où les valeurs de atteindraient leurs limites respectives dès la première opération ; de manière que les opérations subséquentes n’y changeraient rien, et qu’alors le mélange se trouverait homogène dans les deux vases. Ainsi, en prenant la mesure on sera assuré, sans même connaître l’état initial du mélange dans chacun des deux vases, que ce mélange est exactement le même dans l’un et dans l’autre après une seule opération. Et il est de plus aisé de voir que la chose aurait lieu également, lors même que les liquides mêlés dans chacun s’y trouveraient au nombre de plus de deux.

QUESTIONS PROPOSÉES.

Problème de Gnomonique.

1.o Tracer, sur une colonne cylindrique et verticale, portant un chapiteau circulaire, un cadran solaire dont l’heure soit indiquée par l’ombre du chapiteau sur le fust de la colonne ?

2.o Décrire sur ce fust, les deux courbes qui terminent les lignes horaires, au solstice d’été et au solstice d’hiver ?

3.o Faire une application spéciale des méthodes ou formules auxquelles on sera parvenu, en se donnant, en nombres, les diamètres du chapiteau et du fust de la colonne, ainsi que la latitude du lieu ?