quantités négatives (les abscisses et les ordonnées) ; car, dès qu’on
admet la définition 4.e des quantités positives et des quantités négatives ;
il n’est plus permis d’en introduire d’autres qui ne soient pas comprises
dans cette définition ; et l’on est obligé forcément d’admettre toutes
les conséquences que cette même définition entraîne. Ces conséquences
heurtent, à la vérité, les idées reçues ; mais c’est que ces idées sont
fondées sur un défaut de dialectique, qui consiste à admettre deux
principes, et deux principes incompatibles, là où un seul serait
suffisant.
Théorème 2. Le signe de position a pour valeur c’est-à-dire, que
Démonstration. Supposons que la demi-circonférence décrite d’un rayon soit divisée, dans le sens des angles positifs, en parties égales, et qu’on mène des rayons aux points de division ; ces rayons formeront, d’après la définition 3.e, une progression de grandeur et de position : or, les deux termes extrêmes de cette progression étant et les termes intermédiaires auront pour valeurs de sorte qu’en général on aura et, comme peut représenter un angle quelconque, on aura finalement
Corollaire 1.er Si l’on prend les logarithmes naturels des deux membres de l’équation on aura ce qui fait voir qu’en géométrie de position les arcs de cercle sont les logarithmes des rayons correspondans. Ces arcs de cercle sont, comme on le voit, affectés du signe de position ce qui paraît très-naturel, puisque leur direction est dans un sens perpendiculaire à l’axe des abscisses.