Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1814-1815, Tome 5.djvu/248

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
242
ANALISE

petit qu’une limite donnée Pour cela, soit partagée cette limite en deux parties arbitraires Un terme quelconque de (I) est plus petit que le terme correspondant de la série mais la somme de celle-ci est finie, donc on peut prendre dans (I) un terme tel que la somme de tous les termes suivans soit plus petite que quel que soit Le quantième étant ainsi déterminé, on pourra prendre de manière que la somme des premiers termes

soit plus petite que car il est visible que, augmentant, cette somme décroit plus rapidement que celle des termes d’une progression géométrique qui aurait pour raison.

On peut conclure de là que la série des ou des est convergente, mais la convergence est bien plus rapide qu’elle ne paraîtrait devoir l’être en raison des considérations sur lesquelles la démonstration précédente est appuyée.

Les signes de présentent cette succession :

Or, les valeurs absolues de décroissant beaucoup plus rapidement que celles de il paraît que la valeur de oscille, pour ainsi dire, autour de celle de en la serrant toujours de plus près, et qu’il y a quelque chose de circulaire dans le caractère des coefficiens considérés comme fonctions de leurs indices. Observons qu’il y a augmentation dans la valeur de deux consécutifs,