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DES DÉRIVATIONS.
loppement de ne peut être composé que des trois parties suivantes : 1.o du terme correspondant du développement de équation (53), c’est-à-dire, de 2.o des termes provenant de la substitution de pour de pour de pour
et ainsi de suite, dans les dernières lettres (ou leurs puissances)
de chaque terme de ; 3.o enfin, de ceux provenant des mêmes substitutions, dans les puissances des dernières lettres des termes de en remontant. Examinons chacune de ces trois parties :
1.o La première partie a toujours évidemment lieu ; car il faut qu’elle subsiste quand deviennent nuls ; nous verrons tout à l’heure comment la règle du n.o 8 la fournit.
2.o En faisant la substitution indiquée, dans un terme de de la forme par exemple ; on obtient
et il en résulte pour le terme ce qui revient à faire varier de et à écrire à la place de cette dérivée. Si le terme avait été de la forme on aurait obtenu
et il en serait résulté, pour le terme
cela revient donc encore à différencier d’après les règles ordinaires, et à écrire à la place de C’est ce qui constitue, avec l’observation de la fin du n.o précédent, la première partie de la règle du n.o 8.
3.o Il paraîtrait d’abord que, pour trouver les termes de cette troisième partie, on est obligé de recourir aux termes ou coefficiens antérieurs à celui de mais on peut s’en dispenser, au moyen de l’observation suivante. Si doit contenir un terme provenant d’une puissance de quantité polynômiale, qui a reçu un accroissement, contient aussi un terme dû à cette puissance, qui en est la dérivée immédiatement inférieure ; par exemple, si doit contenir contiendra